Je me ballade dans Paris avec mon appareil sur la hanche comme Dirty Harry avec son colt Smith & Wesson et je dégaine instinctivement dès que j’aperçois une situation qui titille mes neurones.
Habitué à la caméra vidéo et à l’image continue, j’ai passé l’arme à gauche et je suis passé à l’image fixe. Je crois que ce passage m’a permis de faire un saut qualitatif dans la photographie et je suis en train de réunir quelques images pour une exposition.
Voilà quelques uns de ses moments éphémères qui, arrêtés dans le temps, prendront forme humaine et transmettront, je l’espère, quelques sensations et autres émotions ressenties.
En sélectionnant les photos une lecture c’est très vite imposée. Toujours à l’affût lors de mes déplacements journaliers dans la rue et dans le métro, plongé dans la foule anonyme, je me suis retrouvé nez à nez avec ce désir d’amour et de mort qui me poursuit sans cesse et me pousse à marquer mon chemin de cailloux comme le Petit Poucet afin de retourner vers la maison familiale.
Parfois, je jette aussi les morceaux de mon pain au chocolat matinal. Les moineaux faisant le reste je me perds aisément et m’enivre de cette dérive.
Eros et Thanatos est donc le thème de cette exposition virtuelle qui pour voir le jour devra s’affronter à sa perte.
Petitfilms's Blog 
j’opte pour ‘pas’
c déjà passé et c’était très bien !
Les photos accompagnées par le paroles de Gonzague Petit, nous donnent cette vibration de vie et de mort, rythme d’une inarrêtable sensibilité d’âme en devenir.
Alfonso Santarpia (Université d’Aix-Marseille)
merci maestro