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La démocratie mérite-t-elle de survivre ? Sulfureuse et interdite, la question, posée par Christopher Lasch, vaut pourtant d’être posée. Fallacieusement réduite à l’introduction d’un bout de papier dans un isoloir tous les cinq ans, l’idée semble de plus en plus saugrenue. D’emblée, notons que la démocratie fait l’objet d’un terrible consensus ; le spectre du totalitarisme d’avant-guerre planerait toujours. Dès lors, celle-ci ne rencontre que très peu d’opposition. Dans le camp socialiste, la critique acerbe de la démocratie bourgeoise, et du côté de la tradition, la contestation virulente de la loi du nombre ont littéralement disparu. Erigée en dogme, elle fait l’objet d’un véritable fétichisme institutionnel conjugué à une idolâtrie républicaine¹ qui peut laisser pantois. Devenue une quasi-religion et…
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